lundi 25 juillet 2011

MAMY BINOUZE


Je regarde mes disques, toute la collection, et j'y vois de gros paquets de came. De gros, gros paquets de drogues. Des pacsons énormes, des montagnes à la Montana. Ecstasy, ganja, coke, heroïne, crack, speed, Sassi, colle et même les cendres à papa, puisque j'ai quelques albums des Rolling Stones. Je regarde mes disques et il n'y en a pas un seul qui ne soit pas l'oeuvre de défoncés notoires. Pas un. Il y a dans le tas des morts, des vivants, des junkies, des richards, des fêtards, des crevards, des losers, des superstars, des noblions et tous se sont envoyés dans le pif ou les veines des tonnes et des tonnes de défonce. Certains ne s'en sont jamais caché, d'autres se sont montrés à ce sujet plutôt discrets et même très hypocrites. Certains ont écrit des bouquins sur leurs dépendances, ont vu leur attrait pour la came faire l'objet de films, de conférences, de mémoires. D'autres sont réputés clean depuis 10 ou 20 ans, pourquoi pas... A part Pete Doherty et Amy Winehouse, je n'en vois toutefois pas beaucoup dont les planantes ont fait l'objet d'un tel acharnement médiatique, ont généré autant de commentaires désobligeants, de curiosité malsaine, de débordements tabloïdes.
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dimanche 17 juillet 2011

EST-CE QUE J'AI BIEN DIT "GENOCIDE"?

Père flic, famille de droite, dans ma vie, j'ai eu ma dose d'avis avec lesquels je n'étais aucunement d'accord. C'est de là que vient mon goût pour la rébellion mais cela m'a aussi paradoxalement appris à accepter que d'autres puissent penser autrement que moi. Libéralisme, nucléaire, aide aux réfugiés, sécurité sociale, étrangers, rock and roll, techno pure, à quoi sert la vie, dieu et la science... Je peux entendre à ces sujets bien des opinions divergentes sans que cela ne me fasse forcément bondir au plafond. N'en demeure pas moins que dans ma vision des choses, un moment, même si ça met 30 millions d'années, vient toujours le Point Oméga, là où le débat n'a plus lieu d'être. Quelqu'un, immanquablement, finit toujours par gagner, sortir l'argument qui atomise, disperse et ventile. Quelqu'un, immanquablement, finit toujours par ensuite rétorquer des grosses conneries pour tenter de minimiser son manque de clairvoyance, réaction pathétique mais humaine. Dans l'affaire qui oppose Copiepresse, les quotidiens francophones belges et Google, on en est là. Google a gagné, se fait mousser avec un certain panache en zappant totalement le référencement de ses contradicteurs et les défenseurs du droit d'auteur à papa ont perdu. Dès lors, ils font fuser les grosses conneries.
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