Vous
vous en doutez si vous avez un peu suivi les clashs sur Facebook et
Twitter, les réactions à ma chronique sur la RTBF DJ Experience ont
été aussi nombreuses qu'hallucinantes. Ce n'est pas un texte dont
je suis très content, trop l'impression de me répéter, mais
contrairement à d'autres, à la mauvaise foi parfois exagérée pour
le gag et le fun, il a au moins le mérite d'être très sincère :
je pense vraiment que ce tout ce qui se trame là, ce que symbolise
ce genre de soirée et de système médiatique, brainwashe totalement
les gens et mérite d'être amplement conspué. Nananère.
Tout
au long de la semaine, je me suis beaucoup amusé des réactions
outrancières des fans de Quentin Mosimann, sans parler de la sienne
(*), toutes plus totalement barges les unes que les autres, fanatiques, en mode drama queens grave, et confirmant de fait
ce que la chronique critique. On a voulu me « signaler »
sur Twitter comme on le fait pour bloquer des comptes pédophiles, racistes et
nazis. On a invité à me pendre, avant de se rendre compte que
c'était illégal et nié avoir publié un tel appel. On a prétendu
m'avoir reconnu à Tours & Taxis alors que je lançais ivre mort ("bourasse" pour reprendre le terme exact!) des canettes de bière sur Quentin Mosimann lors de sa prestation. Au
moment où c'est arrivé, j'étais pourtant déjà rentré chez moi, avec seulement trois bières dans le citron, vu le manque d'enthousiasme
et le dégoût du rhum de pâtisserie. C'est rigolo tout ça, très.
Mais ça fait un peu peur aussi, comme déjà expliqué ICI.
C'est
aussi nettement moins amusant que de recevoir beaucoup de big
ups, de messages d'encouragement, de promesses de coups à boire, de
sincères félicitations et d'invitations à des soirées. Surtout
quand c'est signé de membres du personnel de la RTBF, voire même
de personnes attachées à l'émission The Voice, ou encore de
journalistes un peu trop le cul entre deux chaises : obligés de
vanter le système alors qu'ils sont fondamentalement d'accord avec
ce que j'écris, sans pouvoir trop publiquement partager leur enthousiasme, of course.
Ca aussi, ça fait un peu peur. Parce qu'avec d'un côté une grosse
harde d'imbéciles zombiesques qui bouffe sans moufter tout ce qui
sort des incubateurs de La Matrice et de l'autre une potentielle contre-offensive larvée qui s'écrase pour ne pas perdre son job et ses
privilèges, souvent au nom de l'intérêt familial (des enfants à
nourrir, you know), au bout du compte, il reste quand même
foutrement peu de place pour que lorsque l'on secoue les cocotiers,
les noix tombent ailleurs que sur votre propre gueule. Et ça, c'est
pas juste un sketch noctambule de lundi matin, c'est un putain de
drame !
(*)
Monsieur
@SergeCoosemans je ne vous souhaite jamais de vivre le moment que je
viens de passer. On dit que les coups font avancer, ils font surtout
très mal. Je respecte la liberté d'expression mais pas la calomnie:
nous sommes en 2012, les clefs usb remplacent les vinyles. La télé
a peut être tout changé, tout sauf l'essentiel, il faut toujours
autant de travail et d'application pour faire danser les
oreilles. Vous êtes le bienvenu derrière mes platines quand vous le souhaitez Monsieur.
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